Immobilier de luxe : quelles sont les villes les plus attirantes pour les investisseurs ?
Les villes « indéfectibles »
Le groupe Barnes aurait également pu nommer ce premier groupe « les classiques » de l’immobilier de luxe : les « indéfectibles », ce sont les villes qui concentrent traditionnellement les attentions de tous les investisseurs des biens de prestige. « Ces villes conjuguent des marchés d’investissement solides disposant de belles perspectives sur le long terme grâce à une démographie forte, une économie tournée vers la technologie et des zones urbaines en croissance », précise le groupe Barnes.
L’exemple-type de ces indéfectibles ? Londres, bien sûr — mais aussi Francfort, Hambourg ou Amsterdam. Dans la capitale anglaise, le marché de l’hyper-centre s’est emballé. Les prix ont ainsi progressé de 86 % depuis 2009 — ils ont donc presque doublé, avec une dernière hausse en 2015 de +12 % ! « Les quartiers de l’Est attirant les start-ups suivent le même mouvement, assure Barnes. […] Londres reste la destination privilégiée par la clientèle haut de gamme. »
Les pépites
… ou les villes de taille moyenne qui n’en finissent pas de monter. Citons, par exemple, Stockholm en Suède, Luxembourg, Oslo en Norvège ou encore Zürich en Suisse. Pourquoi attirent-elles les investisseurs ? Principalement parce que… leurs propres habitants vivent de façon aisée.
Plus surprenant, on trouve parmi la liste des pépites la capitale de l’Irlande, Dublin. « De retour de l’enfer », selon Barnes : « La crise financière des années 2000 [avait] entrainé une forte chute des prix de l’immobilier à Dublin. Les prix se redressent progressivement avec 21,6 % de hausse sur le marché résidentiel en 2015, et devraient retrouver leur niveau d’avant crise d’ici fin 2016. »
Les mouvantes
Les « mouvantes », ce sont les villes dans lesquelles le marché est trop cyclique pour être placées dans les pépites ou les indéfectibles. On y trouve, pêle-mêle, Madrid, Barcelone, Lisbonne, Berlin, Manchester, ou encore, pour les Françaises, Toulouse et Bordeaux.
La présence de la capitale allemande dans cette liste pourrait surprendre, tant elle est souvent considérée comme une valeur montante en Europe. Et pourtant. « Berlin attire de nombreux dirigeants et cadres de grandes entreprises, explique Barnes. Son côté avant-gardiste en fait également la ville des artistes et une nouvelle clientèle à fort revenus y apparaît. Cependant, l’offre n’est pas toujours à la hauteur de la demande : le marché berlinois progresse lentement sans devenir spéculatif, même si le nombre des ventes immobilières explose et que les loyers y sont désormais élevés. »
En Espagne, Madrid et Barcelone restent des valeurs sûres, qui ont su sortir de la crise. Les prix repartent à la hausse, et les plus-values potentielles ne sont pas négligeables : « le retour de l’attractivité de l’Espagne devrait permettre aux prix d’augmenter de 10 % en 2016 », selon Barnes.
Même constat du côté de Rome et Milan, en Italie : les prix sont bien supérieurs à la moyenne nationale (44 % et 50 % respectivement), et le nombre de transactions semble repartir à la hausse. Reste à confirmer sur le long terme pour changer de catégorie !
Les pétroleuses
Dans ce groupe, on trouve notamment Varsovie, Prague et Istanbul. Leurs caractéristiques ? Des rendements importants à court terme et des plus-values latentes, tirées par des croissances économiques très fortes !
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