Bulle immobilière à Paris en avril 2015 ?

Bulle immobilière à Paris en avril 2015 ?
Oui les prix de la pierre parisienne sont en baisse, oui le volume des transactions est en berne, mais non il n’y aura pas de bulle immobilière à Paris en avril 2015, ainsi communique la FNAIM. La fédération constate une reprise importante des visites en ce début d’année, et note que beaucoup de biens en vente ne sont pas représentatifs du parc immobilier du Grand Paris. Pour l’instant l’offre et la demande reste équilibrée dans 3 départements, dont celui de la capitale.  

Immobilier à Paris : des prix en baisse mais pas de bulle en avril 2015

Elle est loin derrière la spéculation de 2007 à 2012, quand les prix de l'immobilier des quartiers chics parisiens avaient augmenté de près de 25 % et qu'une bulle immobilière parisienne n'était pas à envisager. Au 3e trimestre 2012, un appartement ancien dans le 8e arrondissement s'échangeait en médiane à 10 610 €/m² (source notaire), contre 8920 €/m² aujourd'hui. Les prix avaient pourtant démarré à 7270 €/m² au 2e trimestre 2007. Alors forcément les propriétaires souhaitant vendre des biens immobiliers au-delà d'un million d'euros sont déçus. La demande ne représenterait que 10 % à 12 % du marché, pour une offre plus importante et des prix immo de l'ancienloin des opportunités qu'attendent les acheteurs. Et pourtant la FNAIM entend une bonne fois pour toute bannir l’expression « bulle immobilière » du marché du Grand Paris. En avril 2015, la bulle parisienne n'est donc pas à craindre.

Les prix baissent à Paris en avril 2015, mais pas assez pour voir apparaitre une bulle immobilière

La fédération constate que la baisse du prix de l’immobilier parisien ne concerne pas tous les types de logement. Si les 5 pièces et plus peuvent se vendre avec des décotes jusqu’à 10 %, c’est parce qu’ils sont majoritaires dans le catalogue des agences. Aujourd’hui ce type de surface est présent à 40 % sur le marché de la vente parisienne, alors qu’ils ne représentent que 24 % du parc de logements existants. En revanche les prix des petites surfaces du studio aux 3 pièces restent inchangés, et sont prisés par les acheteurs dès lors que les prix annoncés se situent en dessous de 500 000 €. C’est dans ce contexte que le réseau observe une augmentation des visites de 15 % à 20 %, par rapport au constat de la fin de l’année 2014. Car aujourd’hui le public est informé sur la correction des prix, et tente de négocier un rabais au-delà de 5 % selon les chiffres de l’observatoire LPI – Seloger. Il en reste que selon la FNAIM, les prix du m² ne sont en baisse que de l’ordre de 1 % sur l’ensemble à la région parisienne, et ce depuis le début de l’année. Une exception toutefois : l’immobilier en Seine-Saint-Denis se vend désormais 0,8 % plus cher.   Une performance dont les vendeurs du Val-d’Oise aimeraient bien se targuer, eux qui ont été obligés d’abaisser leurs prix de 1,2 % pour réussir à vendre. D’après le réseau, Paris ne s’en sort pas si mal avec un ajustement à la baisse de 0,9 %, les biens immobiliers des Yvelines finissant en baissede 0,7 %.  

La baisse des taux augmente le pouvoir d’achat immobilier à Paris en 2015

Si de tous les départements français, c’est à Paris que le pouvoir d’achat immobilier est le plus faible, il se serait récemment amélioré de 2 %. La baisse des taux immobiliers permettrait donc aux acheteurs de retrouver de l’espoir, ces derniers étant majoritairement secundo accédants et disposant donc d’un apport important pour réaliser leur projet. En revanche il ne fera pas trop compter sur les acheteurs étrangers pour venir relancer le marché de l’immobilier dans la capitale. Le rouble des Russes ne vaut plus grand chose, les Américains habitent trop loin pour investir un dollar fort dans la plus belle ville du monde, et la mode des sino-parisiennes semble s’être estompée. En 2014 les acheteurs étrangers ne représentaient que 7 % des transactions immobilières à Paris, contre 50 % à Londres, et même jusqu’à 75 % dans le centre londonien. Pendant ce temps les notaires anticipent un prix de la pierre parisienne à 7850 €/m² en médiane, ce qui ajouté à la baisse des taux immobilier devrait relancer le pouvoir d’achat. Ã? condition toutefois que l’ajustement du montant des transactions concerne effectivement des surfaces de logements demandées par les acheteurs.

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