Immobilier Paris : la Fnaim confirme ses prévisions de baisse des prix immobiliers

Immobilier Paris : la Fnaim confirme ses prévisions de baisse des prix immobiliers

Pour ceux qui rêvent d'un loft ou d'un appartement parisien, 2012 sera sans doute l'occasion d'y arriver. Bien entendu, les opportunités se présenteront très souvent sous forme de biens de mauvaise qualité, à rénover.

Une baisse des prix immobiliers amorcée au 4ème trimestre 2011
Les prix à Paris ont amorcé un recul fin 2011, car leur hausse vertigineuse pendant plusieurs mois, et souvent de manière injustifiée, ne pouvait plus se poursuivre : les acheteurs, du moins nationaux, commençaient à bouder la capitale française.
La FNAIM avait déjà noté une baisse de plus de 6 % sur les prix pendant les trois derniers mois de l'année 2011. Par exemple, les prix ont chuté de 0,4 % à Paris entre le 1er novembre et le 1er décembre 2011.
Leur niveau était alors à -2,5 % en deçà du plus haut de juin 2011.
Parallèlement à ce changement de tendance, toujours sur la même période, le délai de vente moyen est passé à 45 jours. Autrement dit, il a été multiplié par 2 en un an.
Cette baisse ne concerne pas que Paris intra-muros.
En petite et en grande couronne, la baisse a été confirmée dès novembre : -1,2 % dans les Hauts-de-Seine, -1 % en Seine-Saint-Denis et -1,5 % en grande couronne.
Dans ces régions, le délai de vente moyen a fait un bond de 40 à 80 jours. C
ette tendance baissière très marquée se poursuit en ce début 2012.
� noter cependant qu'au quatrième trimestre 2011 les biens qui ont vu leur prix baisser sont ceux qui sont mal placés, mal entretenus ou dont l'expertise révèle des défauts majeurs.
Pendant longtemps, leurs prix avaient progressé artificiellement profitant selon Gilles Ricour de Bourgies, président de la chambre francilienne de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), de « la dynamique générale de hausse ». On peut dont lire dans cette baisse une sanction du marché sur des biens surévalués.

Les raisons de ce recul

Les explications sont traditionnelles. Ainsi, la fin du dispositif Scellier prévue en fin d'année a conduit les particuliers à se demander si un investissement immobilier était toujours pertinent.
C'est une réflexion sur la rentabilité du placement qui est désormais lancée, et ceci, que ce soit du côté vendeur ou acheteur.
Idem pour le durcissement de la fiscalité relative aux plus-values immobilières ou les mesures visant à encadrer les loyers, car le marché immobilier parisien est fortement tributaire de ces deux points.
Concernant le PTZ+, il convient de noter que plus des deux tiers des transactions qui ont bénéficié de cet avantage l'année dernière en France portaient sur l'achat d'un logement ancien.
Autrement dit, la décision du gouvernement de faire désormais profiter le neuf du PTZ+ au détriment de l'ancien impactera négativement le dynamisme du marché de l'ancien.
Enfin, l'impact psychologique de toutes ces révisions décidées dans le cadre des plans de rigueur économique du gouvernement devrait inscrire ce recul des prix dans la durée.
Sans compter la pénurie de logements dans la capitale, laquelle aura des conséquences durables sur le niveau des prix, sauf si les objectifs de construction fixés du Grand Paris sont atteints. En dépit de toutes ces constatations, à Paris, la baisse demeure plus limitée que dans le reste de l'Ile-de-France.



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