Les logements anciens se vendent bien à Montpellier

Les logements anciens se vendent bien à Montpellier
Le logement ancien et neuf est en crise un peu partout dans les grandes villes françaises. Alors que la majorité des professionnels de l'immobilier sont confrontés à diverses difficultés, ceux du département de l'Hérault, surtout pour l'ancien, sont plutôt satisfaits de leurs chiffres de vente. Ces informations ont été révélées par Martine Fourcat qui est la présidente départementale de l'association, Amepi. Les membres constitutifs représentés par 102 agences sont répartis dans l'Hérault, dont 42 sont dans l'agglomération de Montpellier.

Un nombre de ventes élevé grâce à l'effet « plus-value »

A Montpellier, comme partout en France, le nombre des ventes des logements neufs tend aussi à la baisse. Contrairement à la chute du volume des transactions de l'ancien, observée sur l'ensemble du territoire français, les ventes des logements anciens dans l'Hérault se portent à merveille. Selon les dires de Martine Fourcat, les données chiffrées issues du mois d'avril ont été satisfaisantes. Les premiers mois de l'année en cours ont été fructueux, en revanche, le mois de mai fut peu encourageant. La présidente de l'Amepi met ces résultats peu probants sur le compte des nombreux jours fériés ainsi que des multiples ponts s'y rapportant. Cependant, en ce qui concerne les ventes abondantes du début de l'année, elles seraient en grande partie expliquées par l'effet plus-value. Désormais, les plus-values non taxées ne sont plus accordées que pour des biens acquis en moins de 30 ans au lieu de 15. Cette subite hausse des ventes dans l'immobilier ancien serait à l'origine des améliorations des ventes des logements anciens. Pour échapper à ce nouveau dispositif, plusieurs propriétaires se sont empressés de vendre leurs biens immobiliers, d'où de bons résultats enregistrés pour la vente des logements anciens dans les premiers mois 2012.

Principal problème lié au niveau des prix

Dans l'agglomération de Montpellier et ses environs, le marché de l'immobilier ne souffre pas d'un manque de logements en vente ni d'acheteurs. L'un des principaux problèmes sur le marché est le constat d'un écart excessivement important (de 20 %) entre les biens mis en vente et le niveau des prix pratiqués. Un autre problème est lié à la difficulté des éventuels acquéreurs locaux pour la recherche de logement répondant à leurs critères de sélection. Ceci est combiné à la faiblesse du niveau de pouvoir d'achat immobilier local. Dans la foulée, mettre en évidence la moyenne des prix appliqués n'est pas toujours une tâche facile. Concernant les prix des logements anciens, l'écart entre les prix demandés en fonction des biens immobiliers qu'ils soient plus recherchés ou non est assez énorme. Les offres qui intéressent peu les acquéreurs sont proposées à des prix pas trop élevés dont le m² peut être accessible entre 1 800 € et 2 200 €. Ã? partir, par contre où les biens constituent des offres les plus recherchées, les prix du m² peuvent atteindre les 2 800 € ou 3 300 €.

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