Ile-de-France : les prix de l?immobilier en baisse en 2013

Ile-de-France : les prix de l?immobilier en baisse en 2013
Le bilan des transactions franciliennes en 2013 de Guy Hoquet l’atteste : les prix de l’immobilier ont baissé l’an dernier. Une baisse des prix de l'immobilier en grande couronne de -2 % entre le dernier trimestre 2013 et le dernier trimestre 2012 (à 2 899 €/m2).

La diminution des prix la plus marquée concerne l’Essonne (-8,9 %). Par contre le Val d’Oise est en hausse de 12,1 %. La diminution des prix est plus importante en petite couronne : de -3,8 % sur un an (à 4 355 €/m2). La palme de la baisse revient au Val de Marne (-8,5 %).

La situation francilienne en 2013 marque une évolution. La petite couronne présentait ces dernières années des prix stables à la hausse, des zones de la grande couronne offrant des prix beaucoup plus abordables.

Pour Century 21, le prix moyen au m2 est en baisse de -2,9 % en Ile-de-France. Il s’élève, tous biens confondus, à 3 280 €/m2. Une diminution plus marquée pour les maisons (-3 %, à 2 943 euros) que pour les appartements (-2,7 %, à 3 681 euros). Le montant moyen d’une acquisition en Ile-de-France est en décroissance. -2,5 % pour les appartements (209 086 euros) et -1,8 % pour les maisons (306 163 euros).

Dynamique du marché francilien : + 14,9 % sur les volumes


Cet ajustement des prix de l'immobilier ancien permet au marché de « faire preuve d’une nouvelle vigueur », selon Century 21. Le nombre de transactions s’élève (+ 14,9 % sur un an), après avoir décliné de 17,6 % en 2012. Le montant moyen d’une transaction en Ile-de-France est en baisse de 2 %. Il faut compter un budget de 245  503 euros pour devenir propriétaire francilien.

Seuls deux départements sur sept ont connu une augmentation de leurs prix moyens au mètre carré en 2013. Il s’agit du Val-de-Marne (+0,4 %) et des Yvelines (+2 %). Ils faisaient partie de ceux dont les prix de l'immobilier avaient été particulièrement corrigés en 2012. Ils avaient enregistré une baisse respectivement de -5,9 % et -1,7 %.

Une raison explique cette conjoncture : la baisse de la demande sur ce secteur. Les primo-accédants doivent aujourd’hui s’installer plus loin de Paris, afin de pouvoir financer leur projet immobilier. Les secondo-accédants « font le marché francilien », affirme Guy Hoquet et achètent particulièrement à Paris intra-muros.

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