CREDIT : UNE HAUSSE, MAIS LIMITEE

CREDIT : UNE HAUSSE, MAIS LIMITEE
Serait-ce la fin de la baisse des taux d’emprunt ? Au mois de juin une légère hausse de 0,2 % s’est déjà amorcée. Les prix de l’immobilier ont quant à eux connu un léger recul.

Durant ces derniers mois, la chute des taux de crédit immobilier n’en finissait plus, ceux-ci ont d’ailleurs atteint leur plus bas niveau historique. Pourtant au mois de juin dernier, on a enregistré une légère croissance de 0,2 %. Le taux moyen est remonté à 3,15 % pour des crédits sur 20 ans. Une hausse des taux de crédit immobilier qui peut s’expliquer en partie par la reprise de l’immobilier américain, mais aussi par la pression des investisseurs. Ces derniers exigent en effet des taux plus élevés sur les obligations d’états européens, malgré la volonté de la banque centrale de maintenir des taux faibles. La régression des taux ne suffisant plus à maintenir les prix. Les établissements financiers restent toujours stricts sur les conditions d’octroi de crédit. Alors que les ménages n’accordent plus autant d’importance aux prix du marché. Certains envisagent une reprise des taux qui aurait pour conséquence une baisse des prix. Et pour cause, le pouvoir d’achat des futurs acquéreurs étant réduit, les vendeurs seront contraints de baisser leur prix pour trouver preneurs.

Perspective : une baisse limitée des prix

Si le nombre de transactions a augmenté du mois d’avril à juin, les ventes devraient se calmer pour les mois à venir. Tout au long de cette période, de nombreuses familles ont investi dans la pierre, d’où la hausse du volume des transactions. Ã? l’heure actuelle, nombres de ces ménages ont réussi à trouver un bien immobilier, alors que d’autres ont tout simplement renoncé à acheter. La fin de cette demande saisonnière devrait normalement se ressentir sur les prix des domaines de grandes surfaces. On peut ainsi s’attendre à une dévaluation des prix à partir du mois de juillet 2013. Un recul qui devrait durer jusqu’au printemps 2014, selon les prévisions des spécialistes.

Des investisseurs plus rares

Les investisseurs qui remplissent les conditions d’octroi de crédits immobiliers imposées par les banques deviennent de plus en plus exigeants dans le choix de leurs biens immobiliers. Généralement, ces acquéreurs potentiels refusent de visiter des propriétés qui présentent des défauts. De même, ces derniers boudent également les propriétés proposées à des prix trop élevés. Quant à ceux qui acceptent de visiter un bien, leurs offres ne sont souvent pas assez sérieuses. Beaucoup de ces acheteurs se rétractent dans le délai de 7 jours qui leur est accordé. Très indécis, les investisseurs craignent de rater les bonnes affaires. A Paris, pour un ménage avec un budget moyen, il est presqu’impossible de trouver un bien avec une surface relativement grande. La meilleure option est alors d’acheter en banlieue. Le problème c’est qu’en banlieue, l’offre ne suit pas. Elle est souvent bien inférieure à la demande. De nombreux facteurs expliquent l’assèchement du marché de l’investissement : l’instabilité fiscale et l’imposition des plus-values notamment. Les différentes mesures telles que l’encadrement de loyers ne rassurent pas non plus les investisseurs. Pour beaucoup ils attendent que la nouvelle réforme sur l’imposition des plus-values soit effective avant de se décider, ou non, à acheter.



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