J?éco-rénove, j?économise : dispositif d?aide pour la rénovation de son logement

J?éco-rénove, j?économise : dispositif d?aide pour la rénovation de son logement
Ceux qui veulent engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement peuvent faire appel au dispositif « J'éco-rénove, j'économise » mis en place par le gouvernement. Le différentiel entre une maison mal isolée et une maison énergétiquement performante est conséquent, rappellent les ministères du Logement et de l'Ecologie. Ainsi la facture thermique peut passer de 2 500 à 250 euros par an. Soit une économie de 200 euros par mois. Les dépenses annuelles du chauffage représentent 900 euros en moyenne pour un ménage. L'équivalent de 9 % de son budget.

Le dispositif J'éco-rénove, j'économise a pour but d'aider ceux qui veulent faire des travaux d'entretien dans leur logement en les guidant dans leurs démarches. Pour cela l'Etat a mis en place 450 Points rénovation info service (PRIS) répartis sur le territoire. Le particulier accède à ce service public gratuit par un numéro de téléphone Azur. Un site Internet est également à disposition du public : renovation-info-service.gouv.fr.

Rénovation énergétique : 1 000 ambassadeurs mobilisés

Le réseau des PRIS se compose des espaces info énergie (EIE) mais aussi d'autres organismes : l'Ademe, les guichets Anah et les Agences départementales d'information sur le logement (Adil). L'objectif affiché est de 180 000 rénovations lourdes en 2014 dans le secteur du logement privé, dont 40 000 pour des ménages modestes.

1 000 ambassadeurs de la rénovation énergétique complètent le dispositif. Ils ont pour mission de détecter et d'identifier des ménages précaires isolés. Déployés sur l'ensemble de l'Hexagone, ils s'appuient sur des acteurs comme l'Adil ou le CCAS. Un réseau d'ambassadeurs destiné à permettre aux ménages en situation de précarité énergétique d'accéder plus facilement aux aides et aux programmes de rénovation.

Différentes aides existent pour réaliser une rénovation énergétique : l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le crédit d'impôt développement durable (CIDD). Deux outils qui vont être simplifiés et recentrés sur les rénovations lourdes. A noter qu'à compter du 1er juillet 2014, l'éco-prêt à taux zéro et le crédit d'impôt développement durable seront assortis de l'obligation d'un recours à des professionnels se prévalant des signes de qualité RGE (Reconnu Grenelle Environnement).

Primes pour les ménages modestes et les classes moyennes

Deux nouvelles primes sont instaurées et deux tiers des Français peuvent y prétendre. La prime complémentaire de 3 000 euros pour les ménages modestes remplace la prime Fart (Fonds d'aide à la rénovation thermique) de 1 600 euros. Elle est majorée par les collectivités locales engagées dans la rénovation énergétique. Pour les classes  moyennes, une nouvelle prime de 1 350 euros est proposée. Pour un couple sans enfant, cette prime sera distribuée si les revenus annuels du ménage ne dépassent pas le plafond maximum de 35 000 euros.

Enfin, pour lutter contre la précarité énergétique, le plafond de ressources donnant accès aux aides de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) a été relevé. Il est de 26 000 euros pour un couple sans enfant en province, contre 17 000 auparavant. 46 % des Français sont éligibles à ces aides. Des aides qui se combinent avec les subventions proposées par les collectivités locales. Des politiques menées dans le cadre de programmes locaux de l'habitat (PLH), d'un Agenda 21, d'un Plan climat énergie territorial (PCET) ou d'un Schéma régional climat air énergie.

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