Une fraude immobilière serait survenue à Carqueiranne

Une fraude immobilière serait survenue à Carqueiranne
Plusieurs personnes travaillant pour la ville de Carqueiranne font actuellement l’objet d’une plainte pour prise illégale d’intérêts et recel. Il s'agit notamment de la directrice des services techniques, du directeur de cabinet du maire ainsi que du maire lui-même, Marc Giraud. Son propre fils serait également impliqué dans cette affaire d'arnaques immobilières autres que les escroqueries immobilières classiques vues par exemple sur le Bon Coin.


Suspicion de fraude immobilière

Dans les détails, la déposition de la plainte effectuée par un promoteur immobilier remonte à octobre 2012. La même plainte concerne aussi des entrepreneurs qui collaborent habituellement avec le secteur du BTP varois. Ainsi, cette plainte reproche aux accusés d’avoir profité de leur situation professionnelle pour accéder à des avantages auxquels un simple particulier n’aurait pas eu droit. Dans le cadre de deux programmes immobiliers concernant deux sites de premier choix dans la région, les accusés auraient eu accès à des privilèges sur les sites Beau Rivage et Beau Vézé. Il s'agit d'un chantier de construction de 70 appartements de haut standing dirigé par Vinci Immobilier qui est en ce moment en cours de construction. Les prix des appartements deux pièces d'une surface de 38 à 40 m2 varient entre 230 000 et 270 000 €. Les F4 sont proposé à 600 000 €.

Sur lesdits sites, les deux collaborateurs du Maire et son fils se seraient rapidement vu attribuer les permis de construire. La plainte à leur encontre souligne également que leurs maisons ont visiblement été les premières à être construites. En parallèle, ces personnes auraient bénéficié de prix très avantageux qui se sont avérés peu élevés par rapport aux tarifs pratiqués sur le marché. Le plaignant estime qu’un tel favoritisme est inadmissible surtout quand on sait que la commune doit encore réaliser un chantier de 600 à 700 logements sociaux pour honorer le quota de 20 %.


Le maire de Carqueiranne riposte et dénonce des déclarations mensongères et non fondées

Cette accusation d' arnaque immobilière compromet les intentions du maire de Carqueiranne de se faire élire en 2015 à la présidence de conseil général. Marc Giraud estime d’ailleurs que l’on cherche à ternir son image et à lui porter préjudice avec cette accusation à tort de fraude immobilière. Ã?lu en 1997, le maire a apporté des modifications au POS seulement en 2007 alors que celui-ci avait été élaboré en 1989. Pour se défendre d’avoir des intérêts personnels à assouvir, le maire a déclaré qu’il n’aurait pas attendu dix ans pour modifier le POS.

Par ailleurs, toute initiative de modification a été encadrée par une enquête publique et vérifiée par la préfecture. Le maire a affirmé que toute demande de construction jusque-là initiée par lui-même a toujours fait au préalable, l’objet d’une validation auprès des autorités compétentes. En ce qui concerne en revanche le favoritisme accordé à ses collaborateurs et à son fils, le maire s’en lave les mains et déclare qu’aucune faveur n’a été accordée. Ses collaborateurs lui ont demandé son aval pour réaliser des acquisitions immobilières et il n’a pas refusé, estimant n’avoir aucune autorité de s’y opposer.

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