Prix de l'immobilier : baisse à Paris, remontée en province

Prix de l'immobilier : baisse à Paris, remontée en province
Tout a une fin, c’est maintenant au tour des prix de l’immobilier de ralentir leur chute. S’ils restent toujours en baisse de -1,9 % sur 1 an, ils se redressent de + 0,3 % d’un trimestre à l’autre. Mais ces chiffres cachent une disparité entre la province où maisons et appartements reprennent de la valeur, tandis qu’en Ã?le-de-France leur correction continue. Toutefois la tendance de l'immobilier en France va évoluer en juillet, date à laquelle les notaires voient les prix de la pierre repartir à la hausse.  

Immobilier en province : maisons et appartements sont plus chers

De janvier à mars les prix médians observés par les notaires de province font état d’une hausse de + 0,4 % pour les appartements, et de + 0,7 % pour les maisons. Au final l’immobilier gagne + 0,6 % de valeur d’un trimestre à l’autre, au-delà des portes de Paris. Ce résultat permet toutefois aux acquéreurs d’aujourd’hui de bénéficier de prix inférieurs de -1,8 %, par rapport au marché immobilier de l’année précédente. Comme d’habitude les maisons ont mieux résisté, perdant -1,5 % sur 1 an contre -2,4 % pour les appartements. La baisse des prix tant attendu3 et amorcée vers la moitié du 2e trimestre 2014a peut-être fait long feu, encore que de fortes disparités existent entre les métropoles.  

Paris : des appartements moins chers, mais pas pour longtemps

Désormais les notaires font état d'un prix médian de 7910 € sur les appartements anciens de Paris. Mais il s'agit des transactions signées entre janvier et mars, la tendance enregistrée au cours du second trimestre de l'année pourrait fort bien s'établir à la hausse. On avance d'ores et déjà le chiffre de 7950 €/m², particulièrement dû à la saisonnalité. Ainsi alors que les prix de l'immo ancien ont chuté de -0,6 % en 3 mois, la courbe pourrait s'inverser pour atteindre une hausse de + 0,7 % d'avril à juillet. Dans cette optique les prix resteraient toutefois en recul de -2,9 % sur 1 an. Pour acheter un appartement pas cher dans Paris, il faut aujourd’hui se diriger dans le 18e arrondissement, quartier de la Goutte d’Or. On y trouvera à se loger pour un prix médian de 5970 €/m², en baisse de -5,4 % sur 1 an. L’Est de Paris conserve les prix les plus bas de la capitale, on notera toutefois qu’ils ont augmenté de + 0,8 % du côté de La Chapelle, pour s’établir à 6170 €/m². Pour prétendre habiter dans les quartiers les plus chers de Paris il faudra se déplacer dans le 6e arrondissement, quartier Odéon. Les prix y ont augmenté de + 3,3 % sur 1 an, pour s’établir désormais à 12 810 €/m². Et pourtant les quartiers chics de la capitale ont continué leur dévaluation. La pierre a globalement perdu -7,4 % dans le 6e, est -8,9 % dans le 8e. Cela n’a pas empêché aux appartements anciens du quartier des Invalides (7e) de prendre + 6,7 % en valeur, pour atterrir à 12 180 €/m².  

Cet immobilier francilien qui vaudra plus cher en juillet

Pour les notaires, le prix maisons ancienne dans la grande couronne francilienne est aujourd’hui en baisse de 1 % sur 1 an, désormais établi à 269 200 €. Ã?tant donné qu’il s’agit d’une médiane, cela signifie que la moitié des transactions enregistrées ont été effectuée au-dessus de ce montant, tandis que l’autre moitié l’a été en dessous. Et c’est tant mieux pour les acheteurs, car ceux qui se décideront en juillet pourraient bien avoir à payer plus cher. D’après la teneur des avant-contrats signés, les notaires s’attendent à un prix médian de 271 100 € sur les maisons anciennes en juillet. Il s’agirait d’une augmentation de + 1,7 % en l’espace de 3 mois, qui permettrait toutefois d’acheter un logement -1,8 % moins cher que l’année dernière. Mais la prudence est de mise, car de grandes différences existent entre les départements, et même entre les villes au sein des départements. On notera notamment l’écart qui sépare les 2 extrêmes dans les Yvelines (78). Alors qu’à Chatou le prix médian des maisons a grimpé de + 8,3 % (490 000 €), à Conflans-Sainte-Honorine il a chuté de -7,8 % (290 500 €). Ã? Herblay dans le Val-d’Oise (95), on en est à + 4,8 % (325 000 €), alors qu’il a perdu -17,5 % à Cormeilles-en-Parisis (295 000 €).

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