Inactivité dans la cité montpelliéraine : un contexte marqué par la crise

Le marché de l'emploi dans la cité montpelliéraine connaît des difficultés. Ainsi, le taux de chômage à Montpellier a atteint 14 % à la fin de l'année 2013, une conjoncture qui atteint un niveau bien supérieur à la moyenne nationale. Dans ce contexte compliqué, la ville tente de contrebalancer l'inactivité.

Un chômage toujours élevé dans la région

La ville de Montpellier est la capitale régionale d'une région, le Languedoc-Roussillon, fortement touchée par le chômage. La cité montpelliéraine n'échappe pas à ce phénomène, avec un taux franchissant la barre des 14 % au quatrième trimestre de l'année 2013. Néanmoins, ces mauvais scores peuvent en grande partie être expliqués par le fait que la ville de Montpellier continue d'attirer une forte population estudiantine. Malgré la création d'emplois qui perdure, la huitième métropole française ne parvient pas à en créer suffisamment pour absorber ce flux de jeunes diplômés. La cité montpelliéraine affiche d'ailleurs une moyenne d'âge relativement jeune, 34 ans.

Une conjoncture toujours frileuse à Montpellier

Au sein de la région Languedoc-Roussillon, la ville de Montpellier reste un pôle qui continue de créer des emplois. Le taux de chômage subit donc une moins forte pression qu'ailleurs. Les fonctions métropolitaines constituent un amortisseur. Elles comprennent par exemple les métiers liés aux services aux entreprises à forte valeur ajoutée, des personnels appartenant aux secteurs de la recherche universitaire et de la santé, ou encore à la fonction publique par le biais des centres de décisions tels que la mairie, la communauté d'agglomération, la préfecture, etc. L'emploi saisonnier permet également de freiner la hausse du chômage. Certaines activités continuent pourtant d'être à la recherche de personnes, comme l'aide à domicile, la restauration, la culture, l'entretien, etc.