Les difficultés pouvant éventuellement être rencontrées lors de la vente d’un logement situé dans l’agglomération montpelliéraine

Tout au long d’un processus de vente d’un bien immobilier, à Montpellier ou plus largement dans l’agglomération montpelliéraine, un certain nombre de difficultés peuvent être rencontrées par les deux parties. Les risques encourus peuvent être dommageables et aller jusqu’à avoir un impact sur la valeur du logement, initialement estimée.

Les risques pour l’acheteur d’un bien immobilier situé à Montpellier

Les principales difficultés peuvent être de trois ordres :
  • La non-obtention du prêt : aucune banque n’a accepté de prendre le risque de prêter à l’acheteur la somme qui lui était nécessaire pour acquérir le bien. Il sera par conséquent dans l’obligation, soit de trouver un mode de financement alternatif, soit de renoncer à tout achat d’une même valeur.
  • Un retard de vente dû aux résultats des diagnostics réalisés par les experts accrédités. L’avantage, à première vue, est qu’aucune mauvaise surprise ne peut survenir après l’acquisition du bien. L’inconvénient majeur est que cette situation va nécessiter la réalisation de travaux, de mise aux normes et/ou de réaménagement de l’espace, ce qui va forcément retarder la transaction.
  • Le locataire du logement fait valoir son droit de préemption, se substituant ainsi à l’acquéreur pressenti.

Les risques pour le vendeur d’un bien immobilier situé à Montpellier

Les principaux risques encourus sont :
  • La rétractation de l’acquéreur pressenti, soit après réflexion, dans un délai de 7 jours comme cela est prévu par la loi, soit parce que celui-ci n’a pas pu obtenir son financement. Cette déconvenue stoppe la transaction, au mieux la retarde afin de donner éventuellement la possibilité à celui-ci de trouver une alternative.
  • Les résultats des diagnostics techniques à effectuer montrent une ou plusieurs anomalies. Le vendeur est alors dans l’obligation, avant d’espérer vendre son bien, de réaliser des travaux de réaménagement et/ou de mise aux normes du logement, ce qui d’une part retarde la vente, et d’autre part, peut engendrer une moins-value du bien.
  • La surévaluation du bien qui, si le vendeur persiste dans ce sens, peut aboutir au déclassement du bien par les professionnels de l’immobilier en « bien mort », c’est-à-dire, un bien devenu très difficile, voire impossible, à vendre.