Arnaque immobilière sur le Bon Coin : le calvaire d?une propriétaire
Le 31 janvier 2014 - Arnaques immobilières sur Le Bon Coin
Victime d' arnaque immobilière à l'échelle internationale sur Le Bon Coin, une propriétaire de chalet en Savoie (Valfréjus) lutte depuis cinq mois contre des escrocs qui ont piraté son annonce de location en ligne sur le site du Bon Coin.
Comme des milliers de propriétaires, Maryvonne loue un chalet à la montagne. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où son annonce de location saisonnière est piratée par des experts de l'arnaque immobilière internationale et diffusée sur Le Bon Coin. Le nombre d'arnaque immobilière sur Le Bon Coin, en transaction immobiliere comme en location, ne cesse de croître ces dernières années.
« Je me suis rendue compte de l'arnaque au début du mois de septembre », raconte la propriétaire. Elle décide immédiatement de porter plainte à la gendarmerie de Lorgues dans le Var où elle vit une partie de l'année. Mais l'arnaque ne cesse pas, bien au contraire.
Elle reçoit plus de 600 appels de particuliers qui soupçonnaient une escroquerie puisqu'ils avaient trouvé son annonce, agrémentée des mêmes photos que celles de l'offre frauduleuse, mais avec un prix de location différent. Elle explique à ses correspondants que son annonce a été piratée et qu'il ne faut pas verser d'acompte pour louer le chalet. « Ceux qui avaient déjà versé des fonds, je leur demandais de porter plainte ».
Bien décidée à faire cesser l'escroquerie, la propriétaire demande aux victimes de lui envoyer le double de leur plainte afin de la transmettre au procureur de la République du tribunal de grande instance d'Albertville, en charge de l'instruction. Une affaire relative à une location mais qui arrive régulièrement dans des cas d' achat immobilier aussi.
« J'ai demandé 33 fois au Bon Coin de supprimer l'annonce »
Pendant ce temps, l'annonce relative à cette location en immobilier sévit toujours sur le site du Bon Coin, les escroqueurs changeant d'adresse IP à chaque transmission de l'offre de location. « J'ai demandé 33 fois au Bon Coin de supprimer l'annonce et on me répondait qu'il n'y avait pas assez d'éléments pour le faire ».
Dépitée, Maryvonne choisit alors de se tourner vers ses proches. « J'ai demandé à mes enfants et amis de signaler aussi au Bon Coin que c'était une annonce abusive ». Devant l'envoi de nombreux e-mails, Le Bon Coin supprime la fausse annonce, mais quelques heures plus tard elle revient.
Puis l'annonce frauduleuse disparaît complètement pendant 15 jours, courant décembre, pour sévir à nouveau. « Au nouvel an, 52 personnes se sont retrouvées devant le chalet. La commune de Modane Valfréjus les a logés car certaines avaient fait plus de 900 km avec des enfants ».
« Depuis début janvier j'ai reçu de nouveaux appels », alerte la propriétaire qui se dit victime de diffamation sur des forums où certains l'accusent « d'être peut-être à la fois la vraie propriétaire et la fausse ». En désespoir de cause, elle a envoyé un e-mail à Julien Courbet.
Comme des milliers de propriétaires, Maryvonne loue un chalet à la montagne. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où son annonce de location saisonnière est piratée par des experts de l'arnaque immobilière internationale et diffusée sur Le Bon Coin. Le nombre d'arnaque immobilière sur Le Bon Coin, en transaction immobiliere comme en location, ne cesse de croître ces dernières années.
« Je me suis rendue compte de l'arnaque au début du mois de septembre », raconte la propriétaire. Elle décide immédiatement de porter plainte à la gendarmerie de Lorgues dans le Var où elle vit une partie de l'année. Mais l'arnaque ne cesse pas, bien au contraire.
Elle reçoit plus de 600 appels de particuliers qui soupçonnaient une escroquerie puisqu'ils avaient trouvé son annonce, agrémentée des mêmes photos que celles de l'offre frauduleuse, mais avec un prix de location différent. Elle explique à ses correspondants que son annonce a été piratée et qu'il ne faut pas verser d'acompte pour louer le chalet. « Ceux qui avaient déjà versé des fonds, je leur demandais de porter plainte ».
Bien décidée à faire cesser l'escroquerie, la propriétaire demande aux victimes de lui envoyer le double de leur plainte afin de la transmettre au procureur de la République du tribunal de grande instance d'Albertville, en charge de l'instruction. Une affaire relative à une location mais qui arrive régulièrement dans des cas d' achat immobilier aussi.
« J'ai demandé 33 fois au Bon Coin de supprimer l'annonce »
Pendant ce temps, l'annonce relative à cette location en immobilier sévit toujours sur le site du Bon Coin, les escroqueurs changeant d'adresse IP à chaque transmission de l'offre de location. « J'ai demandé 33 fois au Bon Coin de supprimer l'annonce et on me répondait qu'il n'y avait pas assez d'éléments pour le faire ».
Dépitée, Maryvonne choisit alors de se tourner vers ses proches. « J'ai demandé à mes enfants et amis de signaler aussi au Bon Coin que c'était une annonce abusive ». Devant l'envoi de nombreux e-mails, Le Bon Coin supprime la fausse annonce, mais quelques heures plus tard elle revient.
Puis l'annonce frauduleuse disparaît complètement pendant 15 jours, courant décembre, pour sévir à nouveau. « Au nouvel an, 52 personnes se sont retrouvées devant le chalet. La commune de Modane Valfréjus les a logés car certaines avaient fait plus de 900 km avec des enfants ».
« Depuis début janvier j'ai reçu de nouveaux appels », alerte la propriétaire qui se dit victime de diffamation sur des forums où certains l'accusent « d'être peut-être à la fois la vraie propriétaire et la fausse ». En désespoir de cause, elle a envoyé un e-mail à Julien Courbet.
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Comment se fait il que la police ou gendarmerie ne puisse pas faire des recherches , ou réquisitions internationales là c'est entre la France, l'Espagne et L'Allemagne