Vivre ensemble dans un logement sur une longue période dans la cité montpelliéraine

La colocation de longue durée sur Montpellier convient parfaitement aux étudiants comme aux jeunes diplômés. Toutefois, vivre ensemble sur une longue période dans un logement dans la cité montpelliéraine nécessite d'être attentif aux clauses parfois contraignantes que la loi Alur tente d'adoucir.

Colocation longue durée : la clause de solidarité

La colocation à Montpellier est un phénomène grandissant. Toutefois, il faut savoir que les habitants ne signant pas le bail sont considérés comme des occupants, non des colocataires. Ils n'ont aucun droit, si les colocataires quittent leur location de longue durée. Auparavant, le paiement du loyer et les charges locatives étaient tenus par une clause de solidarité. En cas d'impayé, le propriétaire avait le droit de réclamer auprès de n'importe quel colocataire le loyer, ce dernier devant se retourner contre ceux ne s'étant pas acquitté de leur part. Ce mécanisme valait également pour les cautions. Un locataire qui partait restait solidaire des autres jusqu'à la fin du bail. Pour l'annulation de cette clause, il fallait un avenant au bail précisant que la personne était déchargée des responsabilités.

Loi Alur 2014 : les changements pour la colocation longue durée à Montpellier

La loi Alur tient compte des problématiques liées aux baux de colocation. L'objectif de cette législation est de permettre la rédaction de baux individuels et distincts entre le propriétaire d'une part, et chaque colocataire d'autre part. Ainsi, la clause de solidarité si contraignante n'existe plus. Si un colocataire ne paie pas sa part du loyer, le propriétaire se retourne directement vers la personne concernée. Le départ d'un colocataire est également simplifié, puisque son remplacement n'oblige plus de modifier systématiquement le bail, opportunité que le propriétaire saisissait pour augmenter le loyer.