Quel contexte pour l'essor urbain de la préfecture de l'Hérault ?

Dans une conjoncture économique pas toujours simple, Montpellier organise son développement en programmant des projets structurants. La préfecture de l'Hérault poursuit son essor grâce à la rénovation urbaine, tout en tenant compte du contexte environnemental valorisé par le développement durable.

Une conjoncture idéale au développement de la rénovation urbaine

La politique de rénovation urbaine a été lancée dès 2004 et doit se conclure en 2014. Le budget mis en avant table sur 250 millions d'euros qui doivent servir à impulser le développement et l'attractivité des territoires. Les domaines concernés sont aussi bien l'urbain que l'économique et le social. L'objectif est concentré sur trois territoires, avec une contribution plus fine en centre-ville, une intervention durable sur le quartier de la Mosson, et une action lourde sur le secteur des Cévennes. Cette conjoncture vise la diversification des fonctions des territoires, le désenclavement et la création de pôles d'attractivité. En termes de logements, on constate une volonté de réhabiliter plus de 1 100 logements ainsi que la destruction de 950 logements.

Le développement durable urbain de Montpellier

La ville de Montpellier tente d'être novatrice en matière d'environnement urbain. En ce sens, la capitale régionale se dote d'un référentiel d'aménagement, dans le but d'aller vers une meilleure maîtrise énergétique et une préservation accrue de l'eau. Le développement conjugué des énergies renouvelables, des modes doux de transport et de la fibre optique constituent des axes prioritaires. En pratique, le quartier urbain et paysager, Port Marianne-Parc Marianne, est un bel exemple. Positionné à l'est de Montpellier, ce secteur est stratégique, à proximité du littoral, du tramway et du cœur historique. Cette zone d'aménagement concerté comporte 2 400 logements, répartis sur 6 hectares.