Le gouvernement espagnol reloge les personnes expulsées suite à la crise de 2008
Le 22 janvier 2013 - Espagne
Le gouvernement espagnol a souhaité venir en aide aux familles expulsées. Pour cela, un Fonds pour le logement social a été créé avec la collaboration des banques, des organisations non gouvernementales ainsi que les municipalités. Ainsi, 5 891 logements ont été mis à disposition des familles qui ont été expulsées après l’explosion de la bulle immobilière espagnole. Ces logements sont à des loyers réduits.
Les expulsés de 2008
Certains pays d'Europe sont gravement touchés par la crise immobilière, ainsi en Espagne, le gouvernement veut venir en aide aux personnes qui ont été expulsées de leur logement principal depuis le 1er janvier 2008. Pour cela, une collaboration avec des organisations non gouvernementales des banques ainsi qu’avec les municipalités a permis de proposer près de 6000 logements à ces familles qui ont été expulsées. Ces dernières bénéficient d’un loyer largement inférieur aux loyers pratiqués sur le marché immobilier espagnol. Plus précisément, ces logements ont été offerts par 33 institutions. En outre, seules les familles les plus vulnérables peuvent jouir de cette offre selon le ministère de l’Ã?conomie du pays. Pour rappel, ces familles ont été expulsées à cause du non-paiement de leur prêt immobilier. Elles ont alors été contraintes de quitter leur foyer et la plupart vivent actuellement dans des conditions précaires. De nombreuses familles sont obligées de vivre dans la rue faute de moyens pour louer un appartement. Une situation qui a alarmé le gouvernement.
Des loyers très bas pour les familles en difficulté
La porte-parole du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a déclaré que le gouvernement se met à la place des familles qui étaient confiantes dans leur avenir. Ce dispositif immobilier en Espagne est ainsi un moyen pour le gouvernement de démontrer sa solidarité envers ces familles en difficulté. Ainsi, les logements sont loués à des prix particulièrement bas, entre 150 et 400 euros par mois. Le calcul du loyer se fait en fonction du revenu net total de chaque foyer. Toutefois, un plafond de 30 % de ce revenu net a été fixé. Avec ce dispositif, plusieurs familles peuvent à nouveau revivre sous un toit. En revanche, les emplacements et l’état de ces logements n’avaient pas été précisés lors de l'annonce.
Un moratoire de deux ans pour les familles en difficulté
La mise à disposition de ces milliers de logements aux familles expulsées n’est que la suite d’une autre mesure prise par le gouvernement il y a déjà quelques mois de cela. En effet, rappelons qu’en novembre 2012, le gouvernement espagnol avait adopté un moratoire de deux ans sur les expulsions pour les familles jugées les plus vulnérables. Ainsi, les expulsions seront arrêtées durant ces deux ans afin d’éviter les drames personnels engendrés par la crise. En Espagne, une élue socialiste s’était jetée par la fenêtre lorsque les huissiers avaient voulu l’expulser de son appartement. Un évènement qui avait bouleversé tout le pays. Il ne s’agit que d’une mesure d’urgence qui s’adresse aux familles nombreuses surendettées, ainsi qu'aux personnes dépendantes. Il faut savoir que la situation en Espagne est très délicate depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, peu de pays à l'étranger sans une même situation. Les expulsions se sont alors multipliées atteignant le nombre de 350 000.
Les expulsés de 2008
Certains pays d'Europe sont gravement touchés par la crise immobilière, ainsi en Espagne, le gouvernement veut venir en aide aux personnes qui ont été expulsées de leur logement principal depuis le 1er janvier 2008. Pour cela, une collaboration avec des organisations non gouvernementales des banques ainsi qu’avec les municipalités a permis de proposer près de 6000 logements à ces familles qui ont été expulsées. Ces dernières bénéficient d’un loyer largement inférieur aux loyers pratiqués sur le marché immobilier espagnol. Plus précisément, ces logements ont été offerts par 33 institutions. En outre, seules les familles les plus vulnérables peuvent jouir de cette offre selon le ministère de l’Ã?conomie du pays. Pour rappel, ces familles ont été expulsées à cause du non-paiement de leur prêt immobilier. Elles ont alors été contraintes de quitter leur foyer et la plupart vivent actuellement dans des conditions précaires. De nombreuses familles sont obligées de vivre dans la rue faute de moyens pour louer un appartement. Une situation qui a alarmé le gouvernement.
Des loyers très bas pour les familles en difficulté
La porte-parole du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a déclaré que le gouvernement se met à la place des familles qui étaient confiantes dans leur avenir. Ce dispositif immobilier en Espagne est ainsi un moyen pour le gouvernement de démontrer sa solidarité envers ces familles en difficulté. Ainsi, les logements sont loués à des prix particulièrement bas, entre 150 et 400 euros par mois. Le calcul du loyer se fait en fonction du revenu net total de chaque foyer. Toutefois, un plafond de 30 % de ce revenu net a été fixé. Avec ce dispositif, plusieurs familles peuvent à nouveau revivre sous un toit. En revanche, les emplacements et l’état de ces logements n’avaient pas été précisés lors de l'annonce.
Un moratoire de deux ans pour les familles en difficulté
La mise à disposition de ces milliers de logements aux familles expulsées n’est que la suite d’une autre mesure prise par le gouvernement il y a déjà quelques mois de cela. En effet, rappelons qu’en novembre 2012, le gouvernement espagnol avait adopté un moratoire de deux ans sur les expulsions pour les familles jugées les plus vulnérables. Ainsi, les expulsions seront arrêtées durant ces deux ans afin d’éviter les drames personnels engendrés par la crise. En Espagne, une élue socialiste s’était jetée par la fenêtre lorsque les huissiers avaient voulu l’expulser de son appartement. Un évènement qui avait bouleversé tout le pays. Il ne s’agit que d’une mesure d’urgence qui s’adresse aux familles nombreuses surendettées, ainsi qu'aux personnes dépendantes. Il faut savoir que la situation en Espagne est très délicate depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, peu de pays à l'étranger sans une même situation. Les expulsions se sont alors multipliées atteignant le nombre de 350 000.
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