Immobilier : chute de 12,9 % des ventes de logements neufs
Le 1 décembre 2011 - Achat neuf
Le Ministère du Logement vient d'annoncer une chute de 12,9 % sur les achats immobiliers de logements neufs en France sur les trois premiers trimestres de l'année 2011.
Baisse des ventes de logements neufs
L'immobilier détient le premier poste de valeur ajoutée en France avec 343 milliards d’euros soit l’équivalent de 20 % du PIB en 2009. Un déséquilibre persiste pourtant entre l’offre, insuffisante, et la demande aggravée avec la crise.
Bien que le problème du logement ait toujours été la pénurie, aujourd'hui le Ministère du Logement annonce une chute de 12,9 % des transactions immo sur les logements neufs. Durant les quatre premiers trimestres, l'immobilier n'affiche que 101 300 ventes soit 10,7 % de moins par rapport à 2010.
En parallèle, les statistiques ministérielles indiquent une progression de 11,4 % des mises en chantier ainsi qu'une hausse de 22,6 % des permis de construire entre août et octobre 2011.
Le marché immobilier en France
Depuis 2010, le marché immobilier connaît de nombreux bouleversements importants. Avec la chute de la production de crédit immobilier, les taux de crédit demeurent assez stables en passant de 3,89 % à 3,86 %.
La demande de crédit immobilier a ainsi chuté de 16 % au troisième trimestre avec - 17 % des ventes de logements neufs sur les neuf premiers trimestres 2011. Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) affirme que ce déclin concerne essentiellement les ventes à investisseurs à hauteur de - 32 %. En effet, rien qu'au premier trimestre 2011, la baisse a été évaluée à 19 %.
Les causes effectives du ralentissement immobilier
Le ralentissement du marché IMMO s'explique principalement par l'épreuve de la réduction des avantages fiscaux du dispositif Scellier pour la vente aux investisseurs. Une diminution de 32 % des ventes en Scellier soit 14.068 logements a été constatée.
La suppression du PTZ Plus a fortement réduit l'accès à la propriété dans le neuf.
D'autre part, la hausse des prix combinée à la hausse des taux aggrave la situation. Au troisième trimestre 2011, le m² du logement revient à 8 360 euros engendrant une vente de 49 500 de logements, anciens et neufs confondus, soit des opérations inférieures de 4 %. Tout ceci engage pour 2012 des prévisions en baisse de 16 %.
Baisse des ventes de logements neufs
L'immobilier détient le premier poste de valeur ajoutée en France avec 343 milliards d’euros soit l’équivalent de 20 % du PIB en 2009. Un déséquilibre persiste pourtant entre l’offre, insuffisante, et la demande aggravée avec la crise.
Bien que le problème du logement ait toujours été la pénurie, aujourd'hui le Ministère du Logement annonce une chute de 12,9 % des transactions immo sur les logements neufs. Durant les quatre premiers trimestres, l'immobilier n'affiche que 101 300 ventes soit 10,7 % de moins par rapport à 2010.
En parallèle, les statistiques ministérielles indiquent une progression de 11,4 % des mises en chantier ainsi qu'une hausse de 22,6 % des permis de construire entre août et octobre 2011.
Le marché immobilier en France
Depuis 2010, le marché immobilier connaît de nombreux bouleversements importants. Avec la chute de la production de crédit immobilier, les taux de crédit demeurent assez stables en passant de 3,89 % à 3,86 %.
La demande de crédit immobilier a ainsi chuté de 16 % au troisième trimestre avec - 17 % des ventes de logements neufs sur les neuf premiers trimestres 2011. Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) affirme que ce déclin concerne essentiellement les ventes à investisseurs à hauteur de - 32 %. En effet, rien qu'au premier trimestre 2011, la baisse a été évaluée à 19 %.
Les causes effectives du ralentissement immobilier
Le ralentissement du marché IMMO s'explique principalement par l'épreuve de la réduction des avantages fiscaux du dispositif Scellier pour la vente aux investisseurs. Une diminution de 32 % des ventes en Scellier soit 14.068 logements a été constatée.
La suppression du PTZ Plus a fortement réduit l'accès à la propriété dans le neuf.
D'autre part, la hausse des prix combinée à la hausse des taux aggrave la situation. Au troisième trimestre 2011, le m² du logement revient à 8 360 euros engendrant une vente de 49 500 de logements, anciens et neufs confondus, soit des opérations inférieures de 4 %. Tout ceci engage pour 2012 des prévisions en baisse de 16 %.
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