Catastrophe naturelle : 4,5 milliards déboursés en indemnisation à cause des sols argileux

Catastrophe naturelle : 4,5 milliards déboursés en indemnisation à cause des sols argileux
Selon les résultats d'une étude réalisée par le Bureau de recherches géologiques et minières/BRGM, en l'espace d'une dizaine d'années, le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux a pris énormément d'ampleur sur l'ensemble des territoires français. � dater de 1989, le cout global des indemnités et des réparations relatives à ce risque géologique de nature climatique est estimé à environ 4,5 milliards d'euros versés auprès des propriétaires victimes.

Le retrait-gonflement spécifique aux argiles figure parmi les risques géologiques d'origine climatique

11,2 % des catastrophes d'origine naturelle sont associées à des risques géologiques pouvant être : telluriques (tremblements de terre, tsunamis ou éruptions volcaniques), côtiers (érosion des littoraux, etc.) ainsi que climatiques à l'instar du phénomène retrait-gonflement des argiles. La solidité du sol argileux varie en fonction de la quantité d'eau dont il est imprégné, il pourra alors être très humidifié ou bien desséché, d'où des mouvements de terrain occasionnés par un gonflement ou une contraction du sol. En cas d'humidité abondante, la teneur en eau du sol argileux comme son volume sont amplifiés, ce qui cause le phénomène de gonflement des argiles. Dans un cas contraire, en revanche c'est-à-dire en cas d'insuffisance en eau, le sol argileux devient alors déshydraté et racorni. Un tel phénomène occasionne des dégâts inévitables sur les habitations dont les fondations sont ancrées sur des sols argileux. Chez les Britanniques, la découverte de cette catastrophe naturelle date des années 50, quant à la France, le cas de sécheresse survenu durant l'été 1976, a seulement révélé l'impact négatif du retrait-gonflement des sols argileux sur les locaux d'habitation. Par la suite, les pouvoirs publics ont réagi en adoptant la loi du 13 juillet 1982, le phénomène de retrait-gonflement est alors perçu comme un régime des catastrophes naturelles. (Source BRGM)

Quelques précautions à observer afin de limiter les dégâts occasionnés par les sols argileux sur l'habitat

Parmi les principaux dégâts sur les habitations associés au phénomène de gonflement-retrait des sols argileux figurent des craquelures, fendillements ou fissures apparaissant notamment au niveau des façades. Des craquèlements qui le plus souvent biaisent, lesquels se forment dans les parties les plus fragiles du logement comme au niveau des portes et fenêtres. Ces parties constituant les ouvertures pourraient aussi souffrir de distorsion à cause de risque géologique de nature climatique. Des dommages peuvent aussi être visibles à travers des structures annexées au bâtiment comme des balcons, un garage, etc… . Ces derniers sont sujets à des déboîtements. Afin de limiter voire éradiquer tout risque de préjudices lié de près ou de loin à un cas de retrait-gonflement des sols argileux à l'attention d'un habitat, il est fort possible de respecter quelques recommandations. D'abord, lors de la réalisation des fondations, il est impératif que celles-ci soient creusées bien en profondeur et non superficiellement quasiment au même niveau que la couche des sols argileux. Des assises d'habitat bien enracinées sont moins vulnérables au mouvement de terrain provoqué par un retrait-gonflement des argiles. Ensuite, lors de la construction, il est conseillé de rendre les murs des bâtiments plus résistants en y intégrant des chaînages internes.

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