Le coût du crédit immobilier va augmenter rapidement selon tous les observateurs
Le 14 octobre 2011 - Hausse des taux
Après avoir étudié la situation actuelle des banques, les analystes et observateurs s'attendent à une hausse prochaine du coût du crédit immobilier. Explications.
Le coût du crédit immobilier : une fausse stabilité
Durant l'été, le secteur de la pierre a connu des hauts et des bas et la bourse a affiché de nombreux rebondissements. Le courtier Meilleurtaux prévoit une stabilité pour le mois d'octobre : les emprunteurs peuvent encore contracter un prêt sur 20 ans et profiter d'un taux maximum de 4 %.
Le taux de crédit serait déjà plus élevé si le taux d'intérêt à long terme ne l'avait pas freiné. Les banques se réfèrent à l'Emprunt d'�tat pour accorder les prêts à long terme, ce qui leur a permis de gagner un peu de marge. En effet, si le taux de cet emprunt était de 3.80 % à la mi-avril, il est aujourd'hui de 2.45 %. On observe donc le niveau le moins élevé depuis 1996.
Les banques veulent reconstituer les marges
Selon le cabinet de courtage immobilier Artemis courtage, le taux de l'immobilier sera plus cher, car les banques ne souhaitent plus perdre de l'argent. En effet, elles imposent des critères et conditions plus stricts avant d'accorder un prêt immobilier. Sandrine Allonier du cabinet Meilleurtaux cite par exemple qu'il est devenu très difficile de négocier avec la banque pour supprimer les pénalités de remboursement anticipé. Si certaines banques ont proposé des taux de crédit immobilier alléchants pendant le mois de septembre, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Hausse du coût et financement plus difficile
Pour Crédit du Nord, les coûts de refinancement sont devenus exorbitants obligeant les banques à proposer des prix plus élevés. Les ressources de financement sont aussi devenues rares, mais surtout chères. Par exemple, l'accès au financement à long terme est devenu très difficile et cela fait bouger le reflux des taux de marché. Enfin, l'Association Française des trésoriers d'entreprises (AFTE), après avoir fait des recherches auprès des banques en septembre dernier, indique que la hausse du coût de crédit et les financements devenus difficiles d'accès les contraignent à proposer un coût élevé.
Le coût du crédit immobilier : une fausse stabilité
Durant l'été, le secteur de la pierre a connu des hauts et des bas et la bourse a affiché de nombreux rebondissements. Le courtier Meilleurtaux prévoit une stabilité pour le mois d'octobre : les emprunteurs peuvent encore contracter un prêt sur 20 ans et profiter d'un taux maximum de 4 %.
Le taux de crédit serait déjà plus élevé si le taux d'intérêt à long terme ne l'avait pas freiné. Les banques se réfèrent à l'Emprunt d'�tat pour accorder les prêts à long terme, ce qui leur a permis de gagner un peu de marge. En effet, si le taux de cet emprunt était de 3.80 % à la mi-avril, il est aujourd'hui de 2.45 %. On observe donc le niveau le moins élevé depuis 1996.
Les banques veulent reconstituer les marges
Selon le cabinet de courtage immobilier Artemis courtage, le taux de l'immobilier sera plus cher, car les banques ne souhaitent plus perdre de l'argent. En effet, elles imposent des critères et conditions plus stricts avant d'accorder un prêt immobilier. Sandrine Allonier du cabinet Meilleurtaux cite par exemple qu'il est devenu très difficile de négocier avec la banque pour supprimer les pénalités de remboursement anticipé. Si certaines banques ont proposé des taux de crédit immobilier alléchants pendant le mois de septembre, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Hausse du coût et financement plus difficile
Pour Crédit du Nord, les coûts de refinancement sont devenus exorbitants obligeant les banques à proposer des prix plus élevés. Les ressources de financement sont aussi devenues rares, mais surtout chères. Par exemple, l'accès au financement à long terme est devenu très difficile et cela fait bouger le reflux des taux de marché. Enfin, l'Association Française des trésoriers d'entreprises (AFTE), après avoir fait des recherches auprès des banques en septembre dernier, indique que la hausse du coût de crédit et les financements devenus difficiles d'accès les contraignent à proposer un coût élevé.
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